Leilão 3 Parte 2
30.6.18 (na sua hora local)
França
 Le Park Palace Avenue de la Costa 98000, Monaco
O leilão terminou

LOTE 627:

Elisa BONAPARTE. 1777-1820. Sister of Napoleon.

Preço inicial:
400
Preço estimado:
400€-500€
Comissão da leiloeira: 30%
IVA: 17% Sobre a comissão apenas
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identificações: Autógrafos

Elisa BONAPARTE. 1777-1820. Sister of Napoleon.
Letter signed in part autograph to the Count of Fontanes. Lucca, March 21, 1809. 3 pp. bi-leaflet in-8. Beautiful letter at the moment when Elisa took the dignity of Duchess of Tuscany Elisa BONAPARTE. 1777-1820. Sœur de Napoléon. Lettre signée en partie aut. au comte de Fontanes. Lucques, 21 mars 1809. 3 pp. bi-feuillet in-8. Belle lettre au moment où Elisa prit la dignité de duchesse de Toscane ; elle avait fait son entrée dans sa capitale en avril mais y fut reçu très froidement par les Florentins. La princesse est heureuse que Fontanes compte parmi les rares amis qui se réjouissent de sa nouvelle dignité et l’invite à venir la rejoindre pour diriger les Etudes et les Arts, et devenir son conseiller. Son frère Napoléon lui a écrit à propos du dévouement de Fontanes. (…) De tous ceux que réjouit ma nouvelle dignité, vous êtes le plus réjoui (…) Vous me dites des choses si flatteuses sur ma nouvelle dignité, vous me citez de si joli vers que je serais tentée de répliquer « quittez l’art avec nous, quittez la flatterie, ce poison qu’on déteste à la cour d’Etrurie ». mais l’amitié n’est-elle pas partial et flatteuse, et la mienne doit être indulgente ; d’ailleurs, voulez-vous faire dire avec raison des louanges du Gouvernement général de la Toscane, voulez-vous rendre Florence une seconde Athènes, que le Grand Chancelier quitte l’Athènes française et vienne s’établir dans la patrie de Galilée, du Dante, de Michel-Ange, le siège de l’Université et des Etudes, alors les sciences auraient un guide et la Grande Duchesse un conseiller qui réaliserait de belles destinées (…). La princesse ajoute de sa main : Adieu. Dites à votre femme que je lui enverrai un joli chapeau de paille de Florence et un colier de camées à la filleule. Vous savez que mon amitié pour vous ne peut changer. J’espère que S.M. est content de vous et que tous les petits nuages sont disparus. S.M. écrit que vous êtes un serviteur dévoué et fidèle mais un peu indépendant, et à tord. Il est si doux d’obéir à celui qu’on admire et qu’on aime (…). Envoyez-moi quelques bons livres de votre main, ils me seront précieux (…).